Poetas del mundo

TRAÉME EL TAZÓN ROTO

Que manos tomen su peso.

Un gladiolo sin tallo.

Para calentarlo entre.

La rajadura es donde

Un parque tiembla sus hojas

De te nido, de luz que silba

Entre melodía y medianoche.

El sudor de tanto volar

Te mata el ojo vuelto.

Alrededor la luz cobriza

Se endurece, espada.

Un pinzón amarra la sombra

Como piedra, como un dedal que asusta.

Sembrar sobre el rojo de la cuenca.

Verdecer el tacto.

Que les mains saisissent son poids.

Glaïeul sans tige.

Pour le réchauffer entre.

La brèche se trouve là où

Un parc tremble ses feuilles

Vert nid, de lumière sifflant

Entre mélodie et minuit.

La sueur d’avoir tant volé

Crève ton œil tourné.

Autour durcit la lumière

cuivrée, une épée.

Un pinçon enserre l’ombre

Comme pierre, un petit dé froid.

Semer sur le rouge de l’orbite

Reverdir le toucher.

 

Traductions françaises par : Aurélia Lassaque et Matthieu Pouget

 

George Mario Angel Quintero